L’air que l’on respire à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments est un enjeu sanitaire, environnemental et économique majeur. Sensibiliser les citoyens à l’importance de respirer un air de bonne qualité, telle est l’ambition de la journée nationale de la qualité de l’air. A cette occasion, Atmo BFC est fier de dévoiler son nouveau site internet, véritable outil d’information en temps réel sur la qualité de l’air -mais pas que- à disposition de tous.
La Journée Nationale de la Qualité de l’Air
Ce lundi 14 octobre se tient la « Journée Nationale de la Qualité de l’Air », organisée par le Ministère en charge de la Transition Écologique, en partenariat avec le réseau national des Associations Agréées pour la Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA). Créée en 2015, cette journée a pour objectif de favoriser la mobilisation individuelle et collective pour faire connaître les solutions et bonnes pratiques qui participent à la réduction des émissions de polluants dans tous les secteurs, et vise ainsi à sensibiliser chaque citoyen à l’importance de respirer un air de bonne qualité.
Qualité de l’air : tous concernés
Les problématiques reliant la santé et l’environnement sont de plus en plus significatives ces dernières années : il est désormais clairement établi que certaines questions de santé relèvent de conditions dégradées de l’environnement. L’air que nous respirons à l’extérieur et à l’intérieur des bâtiments contient différents polluants qui, une fois dans notre corps, peuvent être nocifs pour la santé (la majorité des gaz atteint les alvéoles pulmonaires, les particules quant à elles pénètrent plus ou moins profondément dans l’organisme selon leur taille). En outre, la pollution atmosphérique constitue le plus grand risque environnemental pour la santé humaine et l’une des principales causes évitables de mortalité et de morbidité dans le monde. Certaines personnes sont plus vulnérables ou plus sensibles que d’autres à la pollution de l’air, du fait de leur capital santé ou de leur âge. Par rapport à la population générale, ces personnes vont présenter plus rapidement ou plus fortement des symptômes suite à une exposition à cette pollution, que ce soit à court terme ou à long terme. Ces effets dépendent de la nature du polluant (gaz, particules…), de la taille des particules, de nos caractéristiques (âge, sexe…), modes de vie (tabagisme…) et état de santé mais aussi de la durée d’exposition et de la dose inhalée. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas uniquement lors des pics de pollution que notre santé et la plus menacée : ce sont les niveaux de pollution que nous respirons tous les jours qui ont les impacts les plus lourds (ce que l’on appelle la « pollution de fond »).
La pollution de l’air extérieur est classée cancérigène pour l’Homme depuis 2013, par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).
Une mission fondamentale d’Atmo BFC : l’information du public
Atmo Bourgogne-Franche-Comté, structure agréée par le ministère en charge de l’environnement, se voit confier les missions d’intérêt général de surveillance et d’information sur l’environnement atmosphérique de la région. L’association, très présente sur le territoire régional, intervient tout particulièrement dans les domaines de l’air ambiant, des pollens, de l’air intérieur, du climat et de l’énergie.
La mission d’information des acteurs de l’air et du public prend différentes formes et différents supports, en particulier via un site internet (www.atmo-bfc.org), les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram et LinkedIn), une appli smartphone (Air to Go)…
2024 : un nouveau site internet à disposition de tous
Depuis de nombreuses années, Atmo BFC met à disposition et en toute transparence les données de qualité de l’air en direct, ses publications et résultats d’études, les actualités de la structure, des fiches thématiques, un abonnement aux bulletins et alertes, des données OpenData... via son site internet www.atmo-bfc.org . En 2024, celui-ci a été complètement repensé pour améliorer l’expérience utilisateur et faciliter l’accès à l’information. Pour les novices comme pour les plus experts, le site internet est désormais un véritable outil d’information sur la qualité de l’air, le climat et l’énergie en région.
Parmi les grandes nouveautés :
- La carte des indices, en page d’accueil, avec un affichage détaillé par commune, pour connaître les prévisions de qualité de l’air mais aussi celles du risque pollinique (accessible en cliquant sur la carte ou en remplissant le champ « L’air près de chez moi »)
- La « page commune », qui permet en quelques clics d’avoir une vue à la fois complète et synthétique de l’état de la qualité de l’air sur sa commune, via l’accès à de nombreux indicateurs et cartographies (accessible depuis la page d’accueil, soit par clic sur la carte, soit en entrant le nom dans le champ en haut à droite de la page).
- La transversalité Air-Climat-Energie, clairement revendiquée sur cette nouvelle version du site internet. À l'heure où les enjeux climatiques et énergétiques sont plus pressants que jamais, il paraissait essentiel pour Atmo BFC, en tant qu’acteur de la santé environnementale, de mettre davantage en lumière ces thématiques. En intégrant pleinement les questions de climat et d'énergie, nous renforçons notre engagement global pour un avenir durable et résilient face aux défis environnementaux actuels.
Les plus experts ne seront pas en reste, avec de nouvelles rubriques (pages cibles dédiées aux collectivités, acteurs économiques, etc…) ou des rubriques déjà existantes mais en version enrichie (consultation des données, accès aux widgets ou à l’OpenData, photothèque de l’espace Presse, ressources de l’espace Scolaire…). Avec toujours la possibilité, pour le plus grand nombre, de s’abonner gratuitement par mail aux divers bulletins d’information (prévisions de qualité de l’air, risque pollens, alertes pollution, newsletter).
Les bons gestes
Pour limiter la pollution de l’air ambiant et s’en protéger, il existe de nombreux gestes que chacun peut mettre en pratique. La plupart de ces gestes citoyens relèvent du bon sens et sont faciles à mettre en œuvre dans de nombreuses activités du quotidien.
Quand c’est possible, j’adapte mon mode de transport
- Je limite l’utilisation de mon véhicule
- J’effectue mes petits trajets à pieds ou à vélo (les petits trajets effectués en ville, moteur froid, engendrent une forte surconsommation de carburant)
- Je favorise les transports en commun
- Je pratique le covoiturage
Je suis un conducteur responsable
- Je conduis avec souplesse et décontraction, surtout lors des 5 premiers kilomètres
- Pour limiter ma consommation de carburant et les émissions polluantes de mon véhicule, j’évite les accélérations et les freinages brutaux, je respecte les limitations de vitesse et je ne laisse pas tourner le moteur inutilement
- Je n’utilise pas systématiquement la climatisation, afin de limiter ma consommation de carburant et donc mes émissions
- Mon véhicule est régulièrement entretenu. Par exemple, je change le filtre à air une fois par an (Un filtre à air encrassé endommage fortement les conduits internes du moteur et peut conduire à la panne)
Je consomme responsable avant de produire des déchets
- Je choisis des produits en vrac, en recharge ou en format familial pour limiter les emballages
- Je fais mes courses avec des sacs réutilisables
- Je trie mes déchets et je composte mes déchets organiques
- Je ne brûle pas mes déchets verts, je préfère le compost ou la valorisation en déchetterie
Je maîtrise ma demande énergétique
- J’utilise des appareils électriques peu gourmands : mes appareils électroménagers sont de classe énergétique A
- Je suis équipé d’ampoules basse consommation
- J’éteins la lumière lorsque je quitte une pièce
- Je ne laisse jamais les appareils en veille, par exemple j’éteins la télévision lorsque je ne la regarde pas
- Mon habitat est isolé pour éviter les fuites thermiques
- Je choisis mes matériaux de construction en fonction de leur label
- Je privilégie les sources d’énergie alternatives lorsque cela est possible : réseau de chaleur local, biomasse, énergie solaire, éolienne, géothermie…
J’optimise mon installation de chauffage
- J’ai installé par un poêle à bois labellisé « Flamme verte », qui limite les émissions de particules dans l’air extérieur
- J’ai remplacé ma vieille chaudière par un modèle à condensation, qui consomme moins d’énergie et diminue les émissions de polluants dans l’air extérieur
- Je brûle du bois de bonne qualité : bûches, plaquettes et granulés certifiés
- J’entretiens régulièrement mon installation
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