Aller au contenu principal

||

Biosurveillance: Evaluation de la qualité de l'air autour de l'unité de valorisation énergétique de Montbéliard (25)

AIR
Illustration
Visuel de la couverture du rapport, avec logos Atmo BFC et Pays de Montbéliard Agglomération, titre du rapport et photos illustrant la santé environnementale notamment

Type de document

Bilan

Type de polluant

Métaux lourds

Type de mesure

Biosurveillance

Année

2024

Zone

Doubs (25)

Body

L'Usine de Valorisation Energétique (UVE) des déchets de Montbéliard fait l'objet de différents suivis dans le cadre de son fonctionnement et en réponse aux arrêtés préfectoraux qui régissent son activité.
En complément de ces suivis, Pays de Montbéliard Agglomération, partenaire d'Atmo-BFC a demandé qu'un suivi d'impact environnemental soit effectué aux abords du site. La méthode proposée est la surveillance à long terme des métaux lourds accumulés par les bryophytes terrestres (mousses). En effet, ces végétaux présentent la particularité d'absorber efficacement les composants de la matrice air, dont les métaux particulaires ou gazeux.
L’usine d’incinération se trouve en zone urbaine dense. De nombreuses activités industrielles sont présentes sur ce périmètre ; ainsi qu’un réseau routier important et très fréquenté en particulier l’A36. De ce fait, de nombreuses sources de polluants peuvent impacter les niveaux en métaux lourds observés dans les mousses.
Ce suivi est réalisé selon la norme NF EN 16414. Elle définit le plan d’échantillonnage et la méthodologie de prélèvements avec ces végétaux.
Les résultats obtenus dans ce suivi sont comparés à ceux observés dans le cadre du réseau BRAMM. Ce réseau national réalise, de longue date, le suivi des métaux lourds dans les bryophytes en zone dite de fond, sans exposition de source locale de pollution.
Pour cette campagne 2024, tous les métaux présentent des niveaux inférieurs à la valeur maximale nationale observée dans le dispositif BRAMM dédié à la surveillance des niveaux en fond rural.
L’analyse des teneurs sur différents sites depuis maintenant cinq ans permet de constater la présence de nombreuses sources sur le secteur d’étude.
Pour rappel, les niveaux observés ne permettent pas de juger de la toxicité des éléments traces métalliques sur la santé et l’environnement. Ils révèlent simplement leur accumulation dans l’environnement.

Publié le