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Projet ESPAIRE

Projet ESPAIRE

La Communauté de Communes du Val de Morteau (CCVM) souhaite mettre en place des actions visant à évaluer l’impact des particules atmosphériques PM10 sur son territoire. A cette fin, des financements de l’ADEME ont été obtenus pour mener à bien le projet ESPAIRE.

Le contexte

photo CCVM

Au cours de l’hiver 2013-2014, des mesures des particules atmosphériques produites par l’Association Agréée de Surveillance de la Qualité de l’Air avaient montré l’existence des niveaux de particules PM10 anormalement élevées à Morteau. L’analyse d’échantillons de particules atmosphériques traduisait une forte contribution des émissions liées au chauffage au bois résidentiel. Pour aller plus loin, une étude de modélisation à fine échelle a révélé en 2015 l’existence de bassins d’accumulation très localisés sur la CCVM.

Au vu des enjeux sanitaires qui attraient à la qualité de l’air, la collectivité souhaite bénéficier de fondements scientifiques actualisés et plus robustes afin de déployer un plan d’actions permettant de réduire l’exposition des populations à ces polluants. L’application de ces mesures viendra compléter les engagements pris dans le PCAET validé en 2023.

Le projet

Le projet ESPAIRE (Evaluer les Sources de Particules Atmosphériques et leurs Impacts pour Réduire leurs Emissions) a pour objectif de réduire de façon ciblée les émissions de particules sur le territoire de la Communauté de Communes du Val de Morteau. A cette fin, il convient d’identifier quelles seraient les actions les plus pertinentes à mettre en place, en tenant compte du contexte local, et des enjeux sociaux et économiques du territoire.


Les objectifs consistent dans un premier temps à identifier les zones du territoire les plus touchées par une présence importante en particules atmosphériques, en tenant compte de la position des sources éventuelles, et de la topographie particulière du site, à l’origine de phénomène d’accumulation des polluants. Les diagnostics établis permettront dans un second temps d’identifier des leviers d’action pertinents et efficaces.


La méthode

A compter du mois de décembre 2024, Atmo BFC mobilisera durant une année complète une station de mesure et 15 micro-capteurs pour assurer le suivi des particules atmosphériques sur une large partie de la CCVM.


Les points de mesure seront définis sur la base de propositions d’Atmo BFC, émanant d’une analyse du territoire tenant compte de différents paramètres (densité de population, topographie, emplacement des ERP, trafic, inventaire des émissions…). La stratégie pourra être orientée pour s’assurer d’apporter une réponse aux questionnements locaux.


Le but de la constitution de ce réseau reste la mise en œuvre à plus long terme d’actions amélioratives en faveur de la qualité de l’air.

Caractérisation des particules fines

Depuis le début du mois de février, 5 micro-stations C-12 sont venus compléter le réseau de mesure déjà en place. Il s’agit de leur première utilisation pour Atmo BFC. Ces appareils permettent de mesurer le « black carbon », une fraction de la pollution particulaire émises spécifiquement par des réactions de combustion. La mesure de ces composés apporte des informations quant à la contribution du chauffage au bois et du trafic à l’ensemble des particules fines.